Une VMC repose sur un bloc extracteur d’air placé en hauteur et des gaines d’évacuation reliées aux pièces humides par des bouches. Ces bouches d’extraction aspirent l’air vicié pour le remplacer par de l’air frais issu de l’extérieur, via un système de renouvellement automatique.
L’avantage d’une VMC double flux : améliorer la qualité de l’air intérieur d’une maison. À long terme, ça vous évite des problèmes de santé type allergies, asthme et autres maladies liées à la pollution.
L’autre point fort, c’est qu’elle récupère les calories de l’air des pièces humides pour préchauffer l’air neuf extérieur qui entre dans la maison, avant de le souffler dans les pièces de vie.
À noter aussi :
- Pour assurer une ventilation efficace, la VMC double flux doit adapter son débit d’air (volume d’air en m3 transmis en une heure par l’appareil) à chaque pièce, sachant que la consommation d’air d’une VMC double flux n’est pas la même dans une chambre ou dans une cuisine.
- En inversant son système, la VMC double flux permet de rafraîchir le logement en été. Grâce au bypass (pontage) intégré, l’air neuf peut être introduit dans le logement sans échange thermique lorsque les conditions s’y prêtent.
N’oublions pas non plus de préciser qu’une VMC, ça s’entretient. Malgré une utilisation facile, cet appareil utilise un mécanisme assez fragile : les conduits s’encrassent avec le temps.
Pour éviter ça, rien de bien sorcier. Une fois par trimestre, faîtes nettoyer les bouches d’extraction et aspirer les entrées d’air à l’extérieur.
Pour la VMC double flux, redoublez de vigilance sur l’échangeur thermique et nettoyez les filtres tous les ans.
Tous les 3 ans, il est en plus conseillé de faire appel à un professionnel pour nettoyer en profondeur les circuits d’aération et le bloc moteur.
Petit bémol quand même : le bruit potentiel des VMC, souvent dû à un défaut d’installation, à une qualité moyenne du matériel choisi ou à l’usure des pièces. Heureusement, il existe des solutions pour y remédier.
Au-delà de choisir un matériel certifié, les plus efficaces sont :
- Piège à bruit : de forme cylindrique ou cubique, cet élément s’installe entre deux sections de conduits pour amortir le bruit en le piégeant dans des interstices composés de perforations et d’isolant.
- Caisson : le moteur de la VMC peut être logé dans un caisson isolé, muni d’une trappe qui diminue remarquablement le bruit produit.
Réglages : les vitesse d’aspiration, déclenchement et arrêt automatique peuvent être optimisées sur les conseils avisés d’un expert.